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29.03 - 20:00
30.03 – 15:00
De nombreux mondes existent, et bien d’autres sont à venir. Dans The Rise, les corps qui jouent, les corps qui dansent et les corps qui chantent font émerger un nouveau monde à partir d'une série de poèmes de Louise Glück, Averno. Le maître de cérémonie est Ruben Grandits, un acteur sourd, magicien de la traduction, qui fait circuler le sens entre la langue, le signe et le son. Il guide les dix interprètes à travers la bouche du volcan Averno, lieu de passage entre le monde des vivants et celui des morts. Se réinventent alors sous nos yeux : de nouveaux instruments, de nouvelles harmonies, une grammaire, une rhétorique, et même une politique.
Concept, direction and set design
Eva Reiter, Michiel Vandevelde
Music composition, electronics
Eva Reiter
Choreography, lights
Michiel Vandevelde
Narrator
Ruben Grandits
Soprano
Lore Binon
Dancers
Amanda Barrio Charmelo
Nathan Felix-Rivot
Antoine Roux-Briffaud
Aure Wachter
Musicians
Dirk Descheemaeker
Hanna Kölbel
Eva Reiter
Michael Schmid
Costumes
Tutia Schaad
IRCAM computer music design
Augustin Muller
Sound
Alexandre Fostier
assisted by
Antoine Delagoutte
Outside eye
Kristof van Baarle
Translation into International Sign
and original poetry sign
Günter Roiss, Georg Marsh, Ruben Grandits, Stefanie Fieber-Grandits, Eva Reiter
Technical director
Pieter Nys
Light operator
Freek Pieters
Set design assistance
Daniella Khoury
Design backdrop four
Ward Heirwegh
Costume assistance
Jette Dresbach
Production
Ictus Ensemble
Disagree. vzw
Co-production
Musica Festival Strasbourg
ElbPhilharmonie Hamburg
Concertgebouw Brugge
Ircam-Centre Pompidou
Perpodium
KWP (in Pianofabriek)
With the support of
Flemish Community
The Tax Shelter of the
Belgian Federal Government
Eva Reiter's music commissioned by Ictus
is funded by Ernst Von Siemens Musikstiftung
Dans The Rise, la compositrice Eva Reiter et le chorégraphe Michiel Vandevelde travaillent sur la coexistence possible et les échanges entre différents mondes, qui se déploient successivement sur scène. C'est le processus de traduction qui conduit à l'émergence de ces nouveaux mondes. En traduisant et en recontextualisant des symboles, des signes, des gestes et des sons, de nouveaux langages se mettent en forme, qui transforment nos perspectives.
Au centre de la pièce : Ruben Grandits, un jeune artiste sourd. Quoi qu’il n’entende pas, il est le seul humain capable de transmettre l'histoire au public. Ses mains sont équipées de capteurs et ses mouvements sont directement traduits en sons. Losqu'il s’adresse à nous, ses signes servent de source pour générer tout un monde de son et de mouvement. Et vice versa : la musique est re-traduite en signes visuels (ce qui rend la pièce accessible aux personnes sourdes). The Rise se concentre sur les échos et la médiation. Il expose des modes de communication qui ne seraient tout simplement rien sans médiation.
The Rise s'inspire de la poésie de Louise Glück, prix Nobel 2020. Son recueil de poèmes Averno sert de matériau principal au livret. Averno, un lac volcanique italien, était jadis considéré comme Porte vers le monde souterrain. Dans son poème, Glück convoque des images de vie et de mort, entremêlant le monde profane au principe d’éternité. La surface du lac agit comme une membrane perméable, qui met en communication les mondes parallèles ; notre traitement des poèmes de Glück aura le même usage.
Tout au long de l'œuvre, nous ne voyons ni n'entendons aucun instrument de musique traditionnel, mais uniquement des instruments spécialement construits et développés par nos soins, qui constituent la base de la partition et du dispositif scénique. Tous les instruments ont été développés dans le but de traduire directement le mouvement en son, parfois collectivement. L'ensemble se compose du narrateur, de quatre danseur·euses, quatre musicien·nes et une chanteuse, qui forment un collectif homogène. Elles et ils travaillent un matériel qui se développe en écho. Tous ensemble, ils forment en outre un « chœur », dont le rôle collectif est crucial. Ce chœur finit par émerger comme « nouvelle communauté ».
L'écho mutuel des informations musicales et du langage des signes, toute cette circulation du sens, permet d'accéder à l’œuvre de différentes manières. L'impossibilité d’en comprendre certains points de vue ne sera pas vécu comme déficience, et n'aura pas besoin d'être compensée. The Rise en appelle à la multiplicité des perspectives, à partir desquelles se construit la compréhension.
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